convenablement

Chez les Arapesh de Nouvelle-Guinée, nous informe Margaret Mead, la forêt n'appartient pas aux humains, ce sont les humains qui appartiennent à la forêt, y compris la parcelle de celle-ci avec laquelle ils entretiennent un lien personnel héréditaire et dont ils ont charge de récolter les ressources. La forêt appartient aux esprits des ancêtres, auxquels il convient de s'annoncer en arrivant : “C'est moi, votre petit-fils, je suis venu couper des branches pour agrandir ma maison, je vous prie de ne pas vous y opposer et de me faciliter la tâche.”